
La pièce voudrait parler de la mémoire d'une banlieue, d’un quartier, à l’heure de la rénovation urbaine. Mais le présent est trop fort : il déborde sur la scène et rentre en conflit avec la mémoire. C'est l'histoire d'une représentation qui n'arrive pas à avoir lieu. À l'image de ce qu'il se passe à l'extérieur des murs du théâtre... Le ton est la comédie, parfois musicale. L'idée forte traduite dans l'écriture est sous-tendue par la volonté de provoquer la rencontre et d'ouvrir un dialogue.
C’est une commande passée sur le quartier Orgeval de Reims en pleine rénovation urbaine (ANRU). Cette écriture a pu être réalisée avec les soutiens du MINISTÈRE DE LA CULTURE (« pour une dynamique culturelle dans les quartiers »), ACSÈ, Ville de Reims, Conseil Général de la Marne.
Mise en scène
C’est la banlieue, le quartier, en pleine rénovation urbaine selon les Marx Brothers. C’est un ascenseur farceur témoin d’une représentation de cette rénovation qui s’en mêle. Qui est donc cet ascenseur, sorte de HAL 9000 (l’ordinateur de 2001 Odyssée de l’espace) bricolé et précaire, rigolard et empêcheur de tourner en rond qui semble contribuer, complice, au désastre fatal de cette bande de pieds nickelés qui s’évertue à présenter une pièce de théâtre avec la population pour qui on rénove ? Tout cela s’avère prétexte à réflexion humaine sur un sujet vécu par beaucoup, qui rôde dans de nombreuses villes.